Mohandas Gandhi, Nelson Mandela, Martin Luther King.
Ils sont l’objet d’une attention particulière, qu’il soit question de les cacher, de les couper ou de les arborer fièrement. Cheveux et barbes ont pourtant des significations et des origines très diverses où se mêlent croyances, symboles culturels et une pointe de politique.
Difficile d’établir avec justesse une « géographie du poil » face à la grande diversité des pratiques : depuis le crâne lisse des moines bouddhistes jusqu’à la barbe fournie des patriarches chrétiens orthodoxes en Europe et au Moyen-Orient, en passant par les papillotes (peot en hébreu) des pratiquants juifs ultraorthodoxes, sans oublier les longues chevelures suggérées par de gros chignons dont on devine la forme sous certains voiles islamiques.
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