Mohandas Gandhi, Nelson Mandela, Martin Luther King.
Etat des lieux en 2017 :
En 2016, les actes et propos relevant du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie ont diminué d’environ 45% en France, par rapport à 2015. La Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) mobilise deux outils de mesure du ministère de l’Intérieur pour évaluer ces actes :
- Les chiffres qui comptabilisent les « actions » et « menaces » en fonction de leur gravité et de leur mobile (antimusulman, antisémite ou raciste). Cet outil du Service central du renseignement territorial (SCRT) précise les types d’acte (homicides, incendies, dégradations, violences) et fait la différence entre propos, inscriptions, gestes menaçants… En 2016, sur 1 125 actes recensés (contre 2 034 en 2015) : 335 sont de nature antisémite (808 en 2015), 182 antimusulmans (contre 429 en 2015) et 608 dans une catégorie « autre » intitulée « actes racistes » (797 en 2015). La baisse est nette, mais l’année 2015 était particulièrement noire. Si plus de la moitié de ces actes constituent des menaces (258 de type antisémite, 118 antimusulmanes, 524 « racistes »), la CNCDH relève « une progression dans l’échelle de violence » (tirs à balles réelles, incendies) des actes antimusulmans et une banalisation des actes antisémites du quotidien.
- Un nouvel outil qui décompte toutes les contraventions, les délits et les crimes à caractère raciste constatés par la gendarmerie et la police, d’après le logiciel qui permet de saisir les signalements.
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