Pour la première fois, les représentants des principales religions ont appelé à la prudence en matière d’évolution législative sur la fin de vie.
Ce jeûne est le quatrième des cinq piliers de l’islam avec la profession de foi, la prière, l’aumône et le pèlerinage à La Mecque. Durant le ramadan, les croyants s’abstiennent de boire, de manger, de fumer et d’avoir des relations sexuelles tout au long de la journée. Une fois la nuit tombée, il est de coutume de rompre le jeûne avec une datte et un verre d’eau avant de partager un repas appelé iftar. Il existe de nombreuses exceptions qui autorisent les pratiquants à ne pas jeûner, notamment ceux qui sont malades : le jeûne ne doit pas mettre en danger la santé. Les femmes enceintes ou les voyageurs peuvent rattraper les jours non jeûnés plus tard dans l’année. Le ramadan est aussi un mois de profonde piété durant lequel les croyants lisent le Coran, doivent se détacher des biens matériels et manifester de la générosité envers les autres. À l’origine, le prophète Mahomet avait ordonné un jour de jeûne, l’Achoura, sur le modèle du jeûne juif obligatoire de Yom Kippour (Jour du Grand pardon, voir LaïCités n°1). Quelques années plus tard, il choisit une période différente et plus longue.
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