Pour la première fois, les représentants des principales religions ont appelé à la prudence en matière d’évolution législative sur la fin de vie.
Le nom « Holi » dérive de celui de Holika, une femme démon vaincue par un dévot du dieu Vishnou (dieu de la préservation dans la « trinité hindoue » création, préservation, destruction qui correspondent aux attributs des dieux Brahma, Vishnou et Shiva). Il est de coutume de brûler une effigie du démon Holika lors de la fête associée à son nom. Une fois l’effigie consumée, on fait griller des épis d’orge dans les braises du feu : Holi est associée à la fertilité et aux moissons abondantes.
À ce feu de joie succèdent quelques heures durant lesquelles chacun s’adonne à des actes de subversion. Les femmes crient des insultes, certaines font semblant de battre des hommes, les hommes des castes inférieures font de même avec ceux des hautes castes. Comme dans les carnavals, la hiérarchie sociale – très forte en Inde – est abolie le temps de la fête. Dans certaines villes, on élit un « roi de Holi » qu’on fait monter à l’envers sur un âne pour le faire défiler dans les rues. Holi est célébré avec faste dans l’État de l’Uttar Pradesh, l’état le plus peuplé d’Inde situé au nord du pays et où Yogi Adityanath, un religieux hindou appartenant à la frange la plus radicale du parti nationaliste actuellement au pouvoir (le BJP – Bharatiya Janata Party), a été largement élu en avril dernier (voir LaïCités N°7).
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