Pour la première fois, les représentants des principales religions ont appelé à la prudence en matière d’évolution législative sur la fin de vie.
Durant cette période, les fidèles doivent s’abstenir de manger, boire, fumer et d’avoir des relations sexuelles depuis le lever jusqu’au coucher du soleil. Il existe de nombreuses exceptions : la règle numéro 1 est « ne pas nuire », aussi toute personne en mauvaise santé, les adolescents, les femmes enceintes ou qui allaitent, les femmes en période menstruelle ou les voyageurs sont exemptés de jeûne. Ils peuvent le rattraper plus tard dans l’année – mais jamais le jour de la fin du ramadan – l’aïd el-Fitr. À la tombée de la nuit, les croyants se réunissent en famille ou entre amis pour partager « l’iftar », la rupture du jeûne, qui s’effectue traditionnellement avec une datte et de l’eau, et qui est suivi de la prière du Maghreb (Crépuscule) puis d’un repas complet.
Mais ce mois d’abstinence ne se résume pas qu’à un effort physique, il est aussi sensé être un moment pour développer la patience des croyants qui sont invités à se tourner vers Dieu, à se détacher des biens matériels pour revenir à l’essentiel et à faire preuve de générosité et d’altruisme. C’est une période durant laquelle il convient de donner l’aumône, la zakât el-fitr qui est propre à ramadan, et de faire preuve de solidarité envers les plus démunis.
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