Pour la première fois, les représentants des principales religions ont appelé à la prudence en matière d’évolution législative sur la fin de vie.
Quels sont les aliments concernés ?
Les restrictions alimentaires varient d’un culte ou d’une philosophie à l’autre. Tous les croyants et pratiquants ne les appliquent pas de la même façon et ne leur donnent pas la même valeur.
Par exemple, la casherout juive, un ensemble de règles qui fixe les aliments « purs » et « impurs », pose 3 principes :
- Les animaux consommés doivent être ruminants et avoir le sabot fendu (ce qui exclut le cochon, le cheval, etc.). Les animaux aquatiques doivent avoir au moins une écaille et une nageoire (les fruits de mer sont interdits).
- L’interdiction du sang : l’animal doit être abattu en étant vidé de son sang. Le sang est le symbole de la vie.
- Ne pas mélanger les aliments lactés et carnés, en vertu du verset biblique « Tu ne feras pas cuire le chevreau dans le lait de sa mère » (Exode 23,19). Le cheeseburger, par exemple, est prohibé.
À ces règles peuvent s’ajoutent des restrictions ponctuelles, durant les fêtes religieuses. Par exemple le pain azyme, sans levain, est le seul autorisé à la consommation lors de Pessah, la Pâque juive.
L’islam reprend certaines de ces règles, notamment l’interdiction du sang et de manger du porc. L’alcool et les boissons fermentées sont également proscrits (sourate 5, versets 3 et 90). Chez les chrétiens, l’apôtre Paul abolit la casherout lors du Concile de Jérusalem en 49.
Pour les hindous, la vache est un animal sacré qu’il est interdit de consommer. Il n’est pas rare qu’ils adoptent un régime totalement végétarien, tout comme les bouddhistes. Les sikhs et les jaïns, des religions originaires de l’Inde qui comptent des millions d’adeptes dans le monde et quelques dizaines de milliers en France, sont aussi strictement végétariens.
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