Le calendrier inclusif : 25 idées reçues à questionner sur la laïcité, l’égalité femmes-hommes et le handicap !
1903 : une commission parlementaire est chargée de rédiger un avant-projet de loi de séparation. À sa tête, Ferdinand Buisson. Son rapporteur est Aristide Briand.
Mars 1905 : le rapporteur de la commission, Aristide Briand, présente son rapport et un projet de loi. Début des discussions à la Chambre.
3 juillet 1905 : adoption de la loi à la Chambre à 341 voix pour, 233 contre.
6 décembre 1905 : adoption de la loi au Sénat à 181 voix pour, 102 contre.
9 décembre 1905 : promulgation de la loi.
1er janvier 1906 : entrée en vigueur de la loi de séparation des Églises et de l’État.
1906 : le pape refuse de reconnaître les associations cultuelles. « Querelle des inventaires » : les catholiques refusent de procéder à l’inventaire des biens ecclésiastiques ordonné par la loi.
2 janvier 1907 : pour que les catholiques restent dans la légalité, Aristide Briand fait adopter une loi qui stipule que
« les édifices affectés à l’exercice du culte sont laissés sans titre juridique à la disposition des fidèles et des ministres du culte pour la pratique de leur religion ».
1924 : un compromis est trouvé avec le Saint-Siège pour créer des associations diocésaines.