Régulièrement, les signes religieux font la Une des journaux et focalisent le débat public. Or la frontière entre signes profanes et religieux n’est pas toujours claire et interroge.
Si les hommes sont soumis à la loi de Dieu, le vêtement sert aussi à établir une division entre les simples fidèles et ceux qui lui sont le plus proches : les prêtres.
« Sous l’Ancien Régime, le clergé n’était pas soumis aux mêmes règles, rappelle Jean Lamblot, lui-même curé de paroisse et enseignant au Centre universitaire catholique de Bourgogne. On ne s’adressait pas aux prêtres de la même façon qu’aux autres. La religion étant très hiérarchisée, on ne devait pas pouvoir confondre le laïc et le prêtre ».
D’où la nécessité, dans toutes les religions, pas seulement monothéistes, d’un vêtement spécifique pour ces derniers. « Au Cambodge, en khmer, on n’utilise par exemple pas les mêmes mots pour s’adresser aux moines ».
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