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Nous avons retranscrit le témoignage de Nicolas, originaire de la République démocratique du Congo.

“Là-bas, il y a une prolifération d’Églises protestantes”

 

La République démocratique du Congo (RDC) est le deuxième pays d’Afrique par sa superficie (après l’Algérie) et l’un des plus peuplés (après le Nigéria, l’Ethiopie et l’Egypte), avec 76 millions d’habitants en 2015. Quelque 200 langues sont parlées au Congo dont la plus répandue est le lingala. Le français, langue de l’administration, ne cesse de progresser, il est parlé, lu et écrit par environ la moitié des Congolais. L’anglais se développe aussi rapidement, au contact des pays anglophones voisins.

Une très grande majorité de Congolais sont chrétiens, pour partie catholiques et pour partie protestants. L’islam est la deuxième religion, l’animisme traditionnel ne représente plus qu’environ 1% de la population.

Après l’indépendance en 1960, le Congo belge ou Congo-Léopoldville a changé plusieurs fois de nom : il s’est appelé République démocratique du Congo, puis Zaïre de 1971 à 1997, puis de nouveau RDC. Il a été déchiré par des guerres civiles et des incursions étrangères, ravagé par des milices armées. Un semblant de stabilisation a eu lieu dans la dernière décennie, mais la transition démocratique peine à se mettre en place. De très nombreux Congolais ont émigré ou cherché refuge en Belgique, et aussi, depuis les années 1990, en France. Ils représentent l’une des immigrations sub-sahariennes les plus dynamiques : 76.000 natifs de RDC résidaient en France en 2012, en hausse de 5% sur un an. Il s’agit souvent d’étudiants ou de personnes ayant un bon niveau d’éducation. À noter : beaucoup de prêtres d’origine congolaise animent des paroisses catholiques jusque dans la France profonde.


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