Revue de presse

Jean-Michel Blanquer a repris les grandes lignes d’un rapport sur la formation des enseignants à la laïcité, dont il avait confié l’écriture à l’ancien inspecteur général Jean-Pierre Obin. Celui-ci relevait notamment une « confusion intellectuelle » sur ce sujet.

L’entrée dans la modernité occidentale a été marquée par un changement de paradigme majeur : croire en Dieu ne va plus de soi. Mais la faillite des idéaux séculiers qui avaient succédé aux croyances religieuses, en privant l’individu d’horizon métaphysique, a laissé place au vide.

Réélu ce jeudi à la tête de cette fondation laïque, l’homme ambitionne de faire mieux connaître la religion et la civilisation musulmanes à un large public. Mais la structure reste sous-dotée par l’Etat.

L’ancien président de l’Observatoire de la laïcité Jean-Louis Bianco, a annoncé mercredi 9 juin, la création de la Vigie de la laïcité, un organisme « indépendant et citoyen ».

La ministre déléguée chargée de la Citoyenneté et tête de liste LREM à Paris, Marlène Schiappa, a pris part ce lundi matin à un "meeting numérique" sur la laïcité dans le cadre des élections régionales.

Jugeant que diverses relectures de la loi de 1905 rompent son équilibre et menacent le consensus nécessaire autour de la laïcité, treize personnalités, parmi lesquelles Jean Baubérot, Jean-Louis Bianco, Nicolas Cadène et Valentine Zuber, annoncent, dans une tribune au « Monde », la création d’un organisme destiné à apporter « une expertise fondée sur la raison, la connaissance et le débat critique ».

Alors que le projet loi séparatisme revient à l’Assemblée lundi 7 juin, le futur comité interministériel de la laïcité que vient d’annoncer le premier ministre aura pour première mission la mise en œuvre du texte.

Dans un essai, l’historien analyse le long combat pour la laïcité en France, et montre que les principes de la loi de 1905, sur la séparation des Eglises et de l’Etat, « toujours actifs », sont aptes à régler pacifiquement les tensions actuelles.

Cette commission consultative vit ses derniers mois et pourrait être remplacée par une nouvelle administration et un haut conseil. Mais les objectifs du gouvernement demeurent confus, à un an de l’élection présidentielle.